Coaching de comédiens

Comme pour un coaching "classique", le coach crée les conditions nécessaires pour aider la personne à élaborer des solutions sur ce qui lui pose problème et vise à conduire à l'autonomie.

Le contenu d’une séance se déploie à travers quatre composantes :

des apports : concepts, techniques, pratiques, propositions d’options, diagnostic sur la situation vécue ;
des interventions qui sont autant de permissions, protections et confrontations bienveillantes de nature à faire prendre conscience à la personne de certaines données la concernant : ses "représentations", ses comportements/attitudes, schémas de pensée et modes et de fonctionnement ;
le modeling : les comportements du coach durant l’entretien peuvent servir d’exemples au/à la coaché(e) ;
l’écoute active du coach : qu’elle soit active ou silencieuse et dont dépendra 30 à 90 % de la qualité de l’action du coaching selon les situations et les problématiques abordées.

Néanmoins, le coaching de comédiens a ses spécificités de part la récurrence des thématique abordées.

Les spécificités du coaching de comédiens :

Il consiste à accompagner les comédiens sur leurs problématiques spécifiques en travaillant notamment sur :

la désinhibition ;
la disponibilité mentale ;
la mobilité corporelle ;
la conscience de son potentiel;
la gestion du stress/du "trac" ;
la confiance en soi, si cruciale pour le comédien.

La « confiance en soi » est une notion clef qu’il convient de préciser pour le métier de comédien.

la « confiance en soi » ou « estime de soi » est une expression du moi psychologique (ensemble des vécus de la conscience) et de sa construction. C’est pourquoi les appartenances sociales de l’individu conditionnent son auto-perception. L’acceptation de soi et de son corps en particulier constitue un facteur important de la confiance en soi. La façon dont nous vivons notre corps intervient directement dans le degré de confiance en soi. Elle implique une implication de soi, corps sexué et assumé, c'est-à-dire reconnu, accepté, ne provoquant ni honte, ni culpabilité, ni infériorité.

La confiance en soi comme le bonheur est le résultat d’un « vouloir être », fait de :

Connaissance de soi ou estimation du possible pour soi (pour prévoir ce dont je suis capable ou non) ;
d’unité du moi ou sentiment intérieur de l’identité (qui permet à la volonté de s’affirmer et d’empêcher le conflit dissociatif et donc la peur de ce qui risque d’échapper au contrôle du comportement) ;
d’affirmation de soi ou capacité à exprimer son point de vue et de le soutenir tout en respectant l’autre (afin d’être autonome dans ses choix et d’assumer ses responsabilités) ;
confiance en l’avenir personnel ou croire dans sa « bonne étoile » (pour avoir la capacité à se projeter positivement dans l’avenir avec un certain enthousiasme) ;
capacité de résistance ou « le savoir encaisser » des chocs, échecs, déceptions, frustrations (pour relativiser l’échec actuel et le transformer en étape vers le succès).